Exposition du 7 mai au 2 octobre 2022

  • Cabinet de curiosités du XXIè siècle

    Exposition du 7 mai au 2 octobre 2022

  • Pour être sûrs de pouvoir accéder à l'exposition, nous vous conseillons fortement de privilégier les matinées et les débuts d'après-midi en semaine. Les moments de très forte affluence sont le week-end et après 15h30. Le nombre de visiteur admis au château étant limité, la jauge de sécurité est rapidement atteinte. Nous vous remercions de votre compréhension !
  • La Roche-Jagu ouvre ses portes au bestiaire utopique du collectif d’artistes "Tout reste à faire" associant Mathieu Desailly (designer, graphiste), Vincent Gadras (scénographe, constructeur) et David Chalmin (compositeur, producteur).
    Le trio présente ses impressionnantes sculptures d'arthropodes animées et sonores, réalisées à partir d'instruments de musique hors d'usage auxquels les artistes offrent une seconde vie.

    affiche_expo

    Les créations, qui se déploient dans les vastes espaces du château, murmurent et chantent générant un discret bruit de fond qui peut s’apparenter à la rumeur d'une forêt ou d'une jungle.

    Monde des insectes et monde imaginaire, créativité de la nature et ingéniosité humaine, science, musique et arts plastiques se rejoignent pour offrir un dépaysement poétique.

  • Rendre visible l’invisible. Rendre vivant à nouveau.

    Les 13 sculptures d'arthropodes géants créées avec des instruments de musique promis à la destruction nous livrent ici leur nouvelle vie.

    exp_araignee
    © Toutrestafaire

    En fonction de leur anatomie et des assemblages effectués, ces créations sont rendues mobiles et animées. Cette métamorphose redonne aux instruments une nouvelle vie musicale puisque chaque spécimen, inspiré d'un arthropode réel, est doté d'une partition musicale et s'anime de micro-mouvements ou d'ondulations imitant la discrétion des insectes.

    Le chant de chaque créature est déclenché par l'intrusion des visiteurs dans son espace et contribue à l'inquiétante étrangeté de la rencontre. C'est ainsi que les artistes les transforment en un incroyable "bestiaire utopique" conjuguant poésie, esthétique et ingéniosité savante.

  • Curiosités naturelles et musicales

    L’exposition présente parallèlement trois installations plastiques et sonores qui entrent en interaction avec les créatures de ce bestiaire imaginaire : « Cornet à vent », « Sphère de percussions » et « Forêt de cordes » utilisent des instruments de musique pour évoquer les éléments naturels (l'air, le bois, la terre).

    D’autre part, deux thématiques développées grâce à des collections patrimoniales entrent également en écho avec le bestiaire d’Anima (ex) Musica : l’organologie et l’entomologie trouvent en effet une résonance particulière à La Roche-Jagu où Nature et Culture se croisent et s'entrelacent, mêlant diversité culturelle et biodiversité naturelle.

    exp_boite_animaux
    ©MNHN
    ©MNHN

    Le "Cabinet d'entomologie", à la scénographie contemporaine et pédagogique, sensibilise à la richesse du monde des arthropodes à travers la présentation de collections d'insectes provenant, entre autres, du Muséum national d'Histoire naturelle, de l'Institut Agro Rennes-Angers, de l’Université de Rennes 1.

    L'organologie, quant à elle, est évoquée avec la présentation des instruments issus des collections muséales du Musée de la musique - Philarmonie de Paris, choisis pour leur originalité, leur histoire et leur forme. Quelques instruments de percussion insolites de la collection de l'artiste musicien David Hopkins sont également exposés.

    Viennent s’ajouter à cet ensemble des planches naturalistes et des partitions de musique dans une galerie de gravures mettant en exergue la manière de représenter la musique et de décrire les insectes avant l’apparition de la photographie.

    exp_instruments
    © Claude Germain
  • Performances in situ

    Enfin, trois sessions d'ateliers-médiation prenant la forme de performances in situ (en mai, juillet et août) permettront au public d'assister à l'élaboration d’une nouvelle créature, un work-in-progress investissant la salle-atelier dans la chambre de parement.

    La possibilité d'être à côté de l’œuvre en train de se réaliser donne l'occasion d'échanger avec les artistes Vincent Gadras et Mathieu Desailly, sur les processus d'invention, de construction, mais aussi les inspirations plastiques ou scientifiques.

    Dans une société où l’obsolescence programmée est de mise, les artistes défendent une approche différente, celle du prolongement à travers le recyclage d’instruments fabriqués avec des matériaux nobles et ayant nécessité un savoir-faire hors-du-commun. Une démarche écologique et humaniste en quelque sorte...

    exp_img2
  • Ce qu'en dit la presse

     

    telerama

    […] L’autre talent de ces faiseurs de miracle, c’est de donner à voir un autre monde microscopique, ou tout du moins mystérieux pour le profane : l’intérieur d’un instrument de musique et ce qui le compose.  […]

    Thierry Voisin

     

    libé

    […] Parmi les bonnes pioches de l’édition 2016, "le Bestiaire utopique Anima (ex) Musica", du collectif judicieusement dénommé Tout reste à faire, condense bien le sens de l’expression "mettre la main à l’oeuvre. […]

    Gilles Renault

    SCOLOPENDRE
    © Toutrestafaire

Infos. pratiques

  • Tous les jours de 10h-12h et 14h-18h (10h-13h et 14h-19h en juillet-août)
    Plein tarif 6€ / Tarif réduit 4€
    Tout public
    Informations au 02 96 95 62 35